Olinda, la belle.
Publié le 11 Mai 2014
Pendant nos vacances de Pâques, nous avons fait un petit crochet par Olinda, ville au nord de Recife.
Elle tiendrait son nom du capitaine, qui, en la découvrant poussa un cri d’émerveillement et s’exclama : « Oh ! Linda ! » (Oh ! La belle !). Et il est vrai qu’on ne peut qu’être sous le charme de cette ville colorée et un brin désuète.
Elle est célèbre pour son carnaval de rues qui voient défiler, au milieu de badauds, des grands personnages confectionnés dans le secret d’un garage ou d’un hangar des mois durant. Nous avons pu en admirer quelques vestiges de l’année passée qui rappellent à chacun, à chaque coin de rue, que la fête n’est pas si loin et reviendra vite.
Cette ville lumineuse est noyée dans la verdure tropicale, au milieu de laquelle on voit parfois émerger une vieille église un peu abîmée par le temps ou son célèbre phare. Ses ruelles pavées sont bordées de maisons colorées qui donnent un air joyeux à notre balade.
Et c’est quand le soir tombe que l’animation est la plus grande : des groupes viennent jouer et chanter le plaisir d’être ensemble ou d’être « entre les mains de Dieu », de nombreuses cuisinières s’animent autour de leur brasiers de fortune, proposant des brochettes, des pasteis (sortes de beignets) ou des tapiocas (crêpes de farine de manioc fourrées).
De petits artisans vendent des colliers en graines, des écorces gravées ou des statuettes en terre. Ils sont là pour vendre, bien sûr, mais aussi pour discuter, prendre le temps de vous raconter leur passion ou des petits morceaux de leurs souvenirs.
On regrette, finalement, de ne pas rester plus longtemps pour profiter de la douceur tropicale du temps, des gens de là-bas et du paysage.