Coups de coeur.
Publié le 1 Mai 2013
Parmi les navets, les films à gros budget ou les blockbusters américains, il arrive que sorte du lot un petit bijou merveilleusement filmé, au scenario impeccable ou aux acteurs formidables. « Le discours d’un roi » en fait partie, selon moi –et selon bon nombre d’autres personnes, au vu des multiples récompenses qu’il a reçues-.
Vous me direz que je suis un peu à la traine, au niveau cinéma…c’est vrai ! Etant au Brésil, je ne vais plus guère dans les salles obscures et suis contrainte de regarder des films plus trop en vogue, sur mon écran de télé.
Tant pis, ce film m’a tellement émue, que j’avais envie d’en parler : cela donnera peut-être des idées à ceux qui ne l’ont pas encore vu !
C’est l’histoire du futur Georges VI, avant son accession au trône de roi du Royaume-Uni, peu avant la seconde guerre mondiale. Pour la petite anecdote, on voit aussi, dans le film, sa petite fille Elisabeth, que l’on connait aujourd’hui grand-mère et chapeautée en toutes occasions.
Ce personnage, interprété brillamment par Colin Firth, avait un problème de taille, pour un homme public : il était bègue. L’histoire raconte donc son combat contre ce mal qui le handicape et sa rencontre avec Lionel Logue (merveilleusement interprété par Geoffrey Rush), qui fut chargé de rééduquer celui-ci, de lui rendre une contenance, une dignité et la force d’un grand orateur. Ce duo d’hommes, ni jeunes, ni beaux, avec leurs parcours de vie un peu bancals, aux caractères très affirmés me fit vibrer tout au long du film. J’ai aimé leurs fragilités affichées ou suggérées et leurs confrontations, parfois violentes ; l’isolement de cet homme né de haut rang et finalement les moments où il s’autorise à lâcher prise avec son soignant, qui deviendra un peu plus que ça.
Ces deux acteurs géniaux, avec, en prime Helena Bonham Carter en épouse déterminée du roi Georges VI, ont donc donné vie à cette histoire, qui pourrait pourtant paraître un peu ennuyeuse vue de l’extérieur. La musique aussi est divine…Il ne vous reste plus qu’à le regarder ou même le revoir !
Pour continuer dans les satisfactions de l’âme, je voulais vous faire partager cette chanson de Maria Gadù, musicienne de São Paulo, que l’on peut entendre sur de nombreuses radios brésiliennes.
Cette chanson est douce, la voix de Maria Gadù est légèrement roque et suave, elle parle des beautés de la nature : c’est cette même chanson qui, lorsque je serai rentrée en France, me fera revenir ici, vers cette terre de soleil, m’emmènera au pays où le langage chuinte comme une caresse et balance comme une danse. Pour moi, c’est aussi ça, le Brésil :