On se balade sur les marchés.
Publié le 7 Août 2011
Ce fut le week-end des marchés…
J’adore les marchés : ils sont l’âme d’une ville, c’est là qu’on y prend son pouls.
C’est à cet endroit qu’on peut voir ce qu’achètent les mémés pour préparer le souper, ce que mettent les bourgeoises dans leur panier, c’est là aussi que les vieux marchands vous expliquent comment préparer les « feijoas », c’est là, enfin, qu’on se laisse bercer par la musique de la langue.
On a d’abord pris le bus pour aller, samedi, au « mercado municipal » : on paie en entrant dans un arrêt de bus digne du « Cinquième élément », puis, après un dialogue d’incompréhension échangé avec le vendeur de billet brésilien, nous décidons de monter dans un des bus oranges de la ville, qui, après tout, nous amènera bien quelque part !
Le marché est dans une halle où l’on trouve de tout : des fruits tropicaux, des légumes, de nombreuses graines de toutes sortes et beaucoup de haricots aussi (les feijoas). Il y avait du vin (même du vin du pays d’Oc à 25 euro la bouteille !), de nombreux vendeurs de nourriture japonaise, et même des vendeurs de poissons rouges...
Aujourd’hui : marché artisanal dominical dans le centre historique de Curitiba. Il y avait là des étals de babioles en tous genres, de serviettes brodées, paniers en osier et autres marionnettes en feutrine.
Le meilleur moment de ma journée fut celui ou nous avons déjeuné dans un resto où s’était installé un groupe improvisé qui jouait de la musique cubano-brésilienne (je ne fais pas encore bien la différence entre les deux styles musicaux!!) et, où, dans cette ambiance estivale (27° au thermomètre !) les gens parlaient fort en grignotant des ailes de poulet frites… enfin, une journée qui ressemblait aux vacances…